Les Vandales de la prospérité

"Quelques heures à peine après avoir travaillé dans un service de guérison et organisé un spectacle évangélique, nous nous rendions en ville. Avec des milliers de dollars à notre disposition et notre propre service de sécurité, nous nous comportions comme des célébrités qui flambaient leur fric". -Costi Hinn

“Bien que je me sois certainement comporté comme un ouvrier ministériel lors des services de guérison, mon comportement à l'hôtel et dans la vie nocturne était une histoire différente. Lors d'un voyage à Paris, j'étais logé chez mon cousin au Ritz-Carlton. Étant un endroit chic, le Ritz avait un code vestimentaire strict. On ne pouvait même pas porter de jeans! Eh bien, mon cousin et moi leur avions fait savoir à quel point nous respections le code vestimentaire du Ritz. Un soir, nous avions organisé une bataille de bouffe dans notre chambre. Avec nos horloges biologiques fonctionnant à l’heure du Pacifique, mon cousin et moi-même sommes restés éveillés toute la nuit, avions commandé le service de chambre à plusieurs reprises et nous nous sommes lancés de la nourriture dessus jusqu’au petit matin. Nous nous sommes comportés comme des enfants gâtés, nous avons sali le papier peint des murs sans tenir compte des meubles coûteux qui remplissaient la somptueuse chambre. Le matin de notre départ de l’hôtel, l'incident a été à peine évoqué, mais l'un des membres du personnel de sécurité de notre équipe nous a réprimandés. Apparemment, ils avaient déboursé plus de cinq mille euros pour satisfaire l’hôtel. Mon oncle n'a jamais rien entendu à ce sujet.

Bars et discos

L'hypocrisie et le comportement indigne ne se limitaient pas à l'intérieur de nos chambres d'hôtel. Lors de nombreux voyages, nous avions fréquenté des bars et des discothèques, dépensant des milliers de dollars et profitant de notre propre version de la prospérité. Quelques heures à peine après avoir travaillé dans un service de guérison et organisé un spectacle évangélique, nous nous rendions en ville. Avec des milliers de dollars à notre disposition et notre propre service de sécurité, nous nous comportions comme des célébrités qui flambaient leur fric. En plus de cela, nous étions bien payés pour des célibataires, donc l'argent n'a jamais été un problème. Bien sûr, ce comportement était bien la preuve de notre christianisme bidon. La plupart du temps, nous étions si turbulents que l'équipe de sécurité essayait juste de nous garder en vie pour que mon oncle [Benny Hinn] ne les vire pas. En regardant en arrière, je me rends compte que ces hommes avaient du boulot”.